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Le colonel Chabert

Voici un résumé détaillé du roman d'Honoré de Balzac, Le colonel Chabert réalisé en français en classe de Seconde. Ce genre de résumés permet de comprendre la structure globale d'un long roman mais ne remplace en rien une lecture complète de l'ouvrage...



Résumé de l'histoire:

L’histoire s’ouvre sur une scène comique dans le bureau de l’avoué Derville à Paris. Plusieurs clercs mangent tout en rigolant quand un étranger se présente. Il veut s’entretenir immédiatement avec son avoué. Mais Godeschal, le troisième clerc lui apprend que son maître dort et ne travaille qu’à partir de minuit. Le vieillard répond qu’il viendra à 1h. En partant, les clercs se demandent qui peut être cet étranger. Boucard lui demande son nom et il répond Chabert. « Est-ce le colonel mort à Eylau ? –Lui-même » ! Les clercs le prennent pour un imposteur et continuent de plaisanter. Mais le soir, le prétendu colonel revient et maître Derville le reçoit. Le colonel lui raconte son incroyable histoire.


Le colonel dirigeait un régiment de cavalerie à la bataille d’Eylau, qui eut lieu le 8 février 1807. Elle se conclu par une victoire des troupes françaises dirigées par Napoléon contre l’armée Prusse. Là-bas, un cavalier russe lui enfonça son sabre dans le crâne. On annonça sa mort à l’Empereur. Mais il se réveilla dans la fosse commune. Il fut recueilli par un couple, où il resta pendant 6 mois entre la vie et la mort. Il fut admis dans un hôpital. Il erra ensuite dans tout le pays, mendiant, traité de fou (il fut même enfermé pendant deux ans !) et accablé pas ses douleurs. Même son meilleur ami, Boutin, ne le reconnu pas aux premiers abords. Mais malgré son physique endommagé, il retrouva son colonel. Celui-ci a deux ours blancs qui le faisaient vivre. Chabert lui demanda de remettre en main propre une lettre à sa femme. C’était déjà la quatrième. Arrivé à la capitale, le colonel ne savait pas que sa femme, devenue comtesse Ferraud, s’était marié et avait eu deux enfants. C’est pour cela qu’il est chez son avoué : pour retrouver sa fortune que sa femme avait héritée. Derville accepta de l’aider, mais l’affaire sera longue et en attendant de retrouver sa fortune, il lui donnera cinquante francs tous les dix jours.


Trois mois plus tard, Derville rend visite au colonel, qui vit actuellement chez un vieux quartier-maître avec qui il a servi en Egypte, qui est maintenant nourrisseur et qui s’appelle Louis Vergniaud. Chabert s’occupe d’apprendre à lire à ses trois enfants et Vergniaud lui donne hospitalité. Mais sa maison est un taudis, le colonel dort sur de la paille et Derville est mécontent que son propre argent soit utilisé pour une telle qualité de vie. Ce dernier explique à Chabert que son affaire est très compliquée parce qu’il a cédé un quart de sa fortune aux hospices et que sa femme a trafiqué l’inventaire. De plus, celle-ci a eu deux enfants avec le Comte Ferraud et n’en a pas eu avec le colonel. Chabert, qui pensait que son affaire serait facile (reprendre sa femme, sa fortune et son grade) n’a plus d’énergie et se dit que ce serait plus facile de devenir un pauvre soldat… Mais il donne son entière confiance à Derville.


En partant, ce dernier fait la rencontre de Vergniaud. Ce dernier lui dit que le colonel les a vexés et endettés en payant leurs dettes et en travaillant autour de la place. Ainsi, il demande à l’avoué 100 écus pour meubler sa chambre et acheter des habits au colonel. Il accepte.

Derville se demande alors comment effrayer les Ferraud et gagner la partie. Le comte Ferraud est un aristocrate royaliste qui, pendant la Terreur, s’enfuit. Il sauva sa tête mais perdit sa fortune. En épousant la veuve Chabert, cela lui permet de restaurer sa fortune. Pour elle aussi c’est un avantage car ainsi, elle rentre dans l’aristocratie et devient une comtesse de la Restauration. Elle a engagé Delbecq, un ancien avoué ruiné, très habile dans les affaires. Corrompu par la comtesse, il veut devenir le président d’un grand tribunal. Mais Ferraud commence à regretter son mariage parce que sa femme n’a pas de liens familiaux qui peuvent l’aider politiquement. Si son mariage est annulé à cause du retour du colonel, il pourrait devenir un pair de France. C’est une possibilité qui pourrait faire peur à la comtesse.

L’avoué va donc rendre visite à la comtesse et lui apprend que le colonel est réellement vivant. Elle avoue par inadvertance avoir reçu les lettres du colonel mais croyait que c’était une blague. Quand son avoué lui dit que son mari pourrait la quitté pour devenir pair de France, elle accepte une transaction.


L’avoué convoqua donc les deux époux dans son bureau et propose une transaction : la comtesse doit accepter la dissolution de son premier mariage de l’acte de décès du colonel et verser une somme de 24 000 francs au colonel. Ce dernier doit renoncer à sa femme et à rentrer en possession de toute sa fortune. Mais la comtesse trouve cette somme trop chère et refuse même l’existence du colonel, qui se tient devant elle. Elle s’en va et Chabert veut la tuer.


Mais en descendant les escaliers, sa femme l’emmène dans une voiture. Elle lui explique n’avoir pas reconnu son écriture sale dans les lettres qui sont arrivées 13 mois après la bataille. Elle l’appelle Monsieur et lui Rosine. La comtesse l’emmène dans sa maison à Groslay. Pendant trois jours, elle est gentille avec son premier mari. Le soir, elle dit que sa situation est intolérable. Que se passerait-il si son mari apprenait qu’elle est ici, en présence d’un inconnu ? Elle laisse au colonel décider de on sort. Celui-ci dit qu’il veut bien se sacrifier pour son bonheur mais sa femme est méfiante, il lui faudrait des documents authentiques. En entendant ce mot, le colonel est blessé. Il entend alors des cris d’enfants et est touché par ce tableau familial. Il décide de rester mort. Delbecq écrit un acte officiel, que le colonel refuse de signer. Dehors, il entend sa femme dire : « il faudra donc finir par le mettre à Charenton ! » Chabert se rend compte qu’il a été victime d’un complot et que sa femme est toujours aussi manipulatrice et odieuse. Il lui dit qu’il ne l’aime plus et qu’il s’appelle désormais Hyacinthe. Il disparait.


Six mois plus tard, Derville, n’ayant plus revu ni le colonel ni la comtesse, il reçoit une lettre de Delbecq, devenu président d’un tribunal de province, disant que le colonel n’était qu’un imposteur. Il croise par hasard un vagabond, prénommé Hyacinthe, condamné à deux mois de prison. Derville va voir le vieux soldat et ce dernier est surpris que la comtesse n’ait pas payé l’avoué. Il lui écrit alors une lettre et affirme que sa femme va le payé. Chabert dit être atteint d’une maladie : le dégout de l’humanité.


En 1840, Godeschal, accompagné de Derville son prédécesseur, rencontrent par hasard le colonel Chabert, en train de faire sécher son tabac. A début, Godeschal se moque de ce mendiant puis Derville lui apprend que c’est le mari légitime de la comtesse Ferraud et détenteur de la Légion d’Honneur. En repassant deux jours plus tard, Derville l’appelle. Mais le vieillard crie « Pas Chabert ! Pas Chabert ! Je me nomme Hyacinthe, numéro 164 de la salle 7. » L’avoué lui donne 20 francs mais s’aperçoit que le colonel est retombé en enfance. « Sorti de l’hospice des Enfants trouvés, il revient mourir à l’hospice Vieillesse ! »


Le roman se termine sur un discours de Derville sur les crimes que voient les avoués.


Personnages principaux:

Hyacinthe Chabert : enfant trouvé, il fait ses preuves dans l’armée, mène des expéditions en Egypte et devient colonel. Il se marie à Rose Chapotel et reçoit la Légion d’Honneur. Mais le 8 février 1807, il est mis à terre par un coup de sabre et annoncé mort. Dans la fosse commune, il réussit à sortir et ère pendant une dizaine d’années. Il fait la rencontre de Maître Derville, qui va l’aider à retrouver sa fortune que sa femme a hérité.


Rose Chapatel : Première femme de Chabert, elle se remarie un an après sa mort avec le Comte Ferraud. Elle est manipulatrice et odieuse et ne veut qu’une seule chose : être aristocrate à la Restauration.


Maître Derville : très travailleur, il passe ses journées et ses nuits à son travail d’avoué. Six clercs l’aident dans son bureau, dont Godeschal. Généreux, il aime la belle justice et va tout mettre en œuvre pour aider le colonel Chabert (il lui donne 20 francs tous les dix jours).


Le comte Ferraud : Aristocrate royaliste, il s’enfuit pendant la Terreur. Il sauva sa tête mais perdit sa fortune. En épousant la veuve Chabert, cela lui permet de restaurer sa fortune. Mais Ferraud commence à regretter son mariage parce que sa femme n’a pas de liens familiaux qui peuvent l’aider politiquement (particulièrement à devenir pair de France).


Le colonel Chabert a été déclaré mort à la bataille d’Eylau qui eut lieu le 8 février 1807 en Prusse. Elle se conclu par une victoire des troupes napoléoniennes contre l’armée Russe.


Le roman commence dans le bureau de Derville. Six clercs et Simonnin, un jeune homme, blaguent et mangent tout en copiant. L’atmosphère est joyeuse et détendue. C’est un incipit in medias res, donc dynamique, car il y a beaucoup de dialogues (retransmis au discours direct) et de personnages.


Le thème de l’argent (mêlé avec celui de la justice) est omniprésent dans le roman : le colonel Chabert réapparait pour retrouver sa fortune. Au début très pauvre, le colonel nous raconte son histoire où il mendiait. Le moment où l’avoué lui donne 20 francs est très important : le colonel revoit de l’or depuis 10 ans. L’affaire est très compliquée car dans son testament, le colonel donnait un quart de sa richesse aux hospices, sa femme ayant hérité du reste et des 3 000 francs annuels que lui verse Napoléon. Ces exemples, très précis, prouvent que ce roman est réaliste. Il y a une forte opposition entre les personnages très pauvres (Chabert, Vergniaud) et trop riches (le comte et la comtesse).


Les adjuvants du colonel sont bien-sûr Maître Derville, qui va l’aider judiciairement et financièrement et Louis Vergniaud, qui va le loger chez lui. Ceux de sa femme sont Delbecq, un avoué ruiné qu’elle corrompt, son mari qui l’a mené à l’aristocratie et sa beauté. Au début du roman, le colonel trouve sa femme calculatrice car elle n’a pas répondu à ses lettres mais il l’aime toujours et veut la reprendre. Puis, pendant leur entrevue chez Derville, il dit même : « Je veux la tuer ! » car elle a refusé de le reconnaître. Mais elle lui tend un piège et l’emmène dans sa maison à Groslay où elle se montre très douce et bienveillante. Elle lui montre ses enfants et le colonel accepte de disparaître. Enfin, il surprend par inadvertance une conversation entre elle et Delbecq : elle le tient et va l’enfermer à Charenton, un asile. Le colonel lui annonce alors qu’il la méprise et qu’il a été victime d’un complot. C’est donc la comtesse Ferraud qui gagne.


Après cette scène, le colonel disparait. Derville le revoit six mois plus tard par hasard au tribunal où il est jugé pour vagabondage. Puis en 1840, Godeschal, en compagnie de Derville, son prédécesseur, aperçoivent un mendiant dans un hospice et l’avoué reconnait le colonel Chabert. Derville l’appelle. Mais le vieillard crie « Pas Chabert ! Pas Chabert ! Je me nomme Hyacinthe, numéro 164 de la salle 7. » Le colonel est devenu fou et est retombé en enfance. « Sorti de l’hospice des Enfants trouvés, il revient mourir à l’hospice Vieillesse ! » C’est donc une fin malheureuse puisque le colonel est anéanti.




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